Sous un ciel de velours et un soleil cramoisi,
Là où les racines sont profondes et où coulent les rivières,
Une flamme est née — non pour consumer,
Mais pour réveiller la vie du ventre de l'hiver.
Une seule goutte, une étincelle murmurée,
Remue le sang endormi du froid et de l'obscurité.
Il danse doucement dans chaque veine,
Avec le feu qui guérit au lieu de la douleur.
Pas de flamme de mal, pas de brûlure de colère,
Mais une chaleur sacrée, un feu sacré.
Un gardien du cœur et du flux,
De souffle, de chaleur, de lueur intérieure.
Dans le verre, il attend, si audacieux, si pur,
Une teinture faite pour réveiller et guérir.
Pas le chaos, mais une flamme sacrée—
La braise à l'intérieur. Cayenne par son nom.